TERRITOIRE NATUREL PRÉSERVÉ, FAIBLE DENSITÉ DE POPULATION : VOUS AUREZ UNE IMPRESSION DE BOUT DU MONDE… AU CŒUR DE LA FRANCE !

A la frontière des deux pays d’oc et d’oil, le Limousin est une mosaïque de paysages tout en nuances, restés à dimension humaine. Les collines sillonnées par de profondes vallées servent d’écrin à d’innombrables rivières, étangs et forêts où règnent silence et beauté.

Située au nord-est de la région, la Creuse en est le département le moins peuplé et le moins riche, mais aussi le plus secret et le plus subtil. Elle offre une nature encore sauvage qui a jadis été profondément transformée par l’homme, mais qui n’a pas connu de violentes agressions et où la pollution a fait moins de ravages qu’ailleurs.

A l’image des paysages, le temps en Creuse est changeant, avec des écarts de températures relativement marqués. Du fait de sa situation en contrefort à l’ouest du Massif Central, avec une moyenne de 500 mètres d’altitude, l’air y est pur mais vif ; comme en Bretagne, vous serez bien avisés d’avoir toujours avec vous une ″petite laine″.

La nature, la ruralité, l’art, l’architecture imprègnent chaque lieu. La Creuse a gardé les marques d’une histoire sociale chargée, qui l’a érigée, au fil des siècles, en terre d’émigration mais aussi de passage et d’accueil. A partir du Moyen Age, les maçons creusois commencèrent à se rendre à pieds dans les grandes villes, pour se faire embaucher sur les chantiers de construction. La plupart étaient également paysans, propriétaires de petites fermes, que les femmes tenaient durant leurs longues absences. Forts des techniques apprises sur les chantiers parisiens, ils ont donné un nouvel équilibre à l’habitat local et laissé un riche patrimoine architectural.
Après la première guerre mondiale, commencent les vagues d’immigration, avec les Italiens – de la région du Trentin principalement -, qui s’intègrent dans l’exploitation des carrières de pierre et la construction et sont rejoints par les Espagnols, après la guerre d’Espagne.
Pendant la seconde guerre mondiale, la Creuse accueille de nombreux réfugiés, notamment une population juive importante, dont les déportations seront fortement limitées.
Après la seconde guerre mondiale, on note un afflux de Portugais et une petite immigration maghrébine.
Dans les années cinquante et soixante, se produit le flux des ″migrants″ des régions normandes et bretonnes, concernant plus de 500 familles installées dans l’agriculture, qui ont joué un grand rôle dans la modernisation de ce secteur.
À partir de 1970, une immigration turque se concentre dans la région de Bourganeuf, qui participe largement au développement de la filière bois.
Enfin, de nos jours, l’arrivée d’une population anglo-saxonne ainsi que d’actifs et de retraités d’autres régions françaises, attirés par la qualité de vie du département, représente un mouvement de plusieurs centaines de personnes par an, qui contribue à la restauration de son patrimoine immobilier limite sa perte démographique.

La Petite Seigneurie, construite au milieu du XVIème siècle, toute modeste soit-elle, et grâce à une restauration respectueuse de son caractère, fait partie intégrante de ce patrimoine historique et architectural, tout comme la tour Meillard située en face, qui constitue un régal pour les yeux depuis le jardin et les ouvertures de la façade sud.
A l’époque, le rez-de-chaussée comportait les communs, cuisine et cave ; le seigneur résidait à l’étage et le grenier servait de fenil.
Lors d’un remaniement au XVIIIème siècle, de nouvelles ouvertures ont été percées sur la façade nord et un escalier construit entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Ce n’est que depuis une vingtaine d’années que le grenier est devenu une pièce à vivre accessible par l’intérieur.
Lovée au creux du bocage, environnée de douces collines, entourée d’étangs et de ruisseaux, la maison donne à l’ouest et au nord sur les dépendances, le potager et un pré de deux hectares surmonté d’une butte coiffée d’un petit bois… où bientôt une yourte cathédrale de 7 mètres de diamètre pourra aussi vous accueillir.